Il était une fois un marchand riche qui avait trois filles trÚs belles. La plus jeune, Beauté, était la plus jolie. Un jour, à cause de malchance, le marchand perdait toute sa fortune et la famille devait vivre dans la misÚre.

Un an plus tard, le marchand recevait une lettre disant qu’un de ses navires disparus avait Ă©tĂ© retrouvĂ©. En le vendant, il pourrait gagner beaucoup d’argent. Les sƓurs aĂźnĂ©es demandaient des objets prĂ©cieux Ă  leur pĂšre, mais BeautĂ© ne voulait rien. Son pĂšre insistait, et elle disait : « Une simple rose me ferait plaisir. Â»

Quand ils arrivaient au port, le navire Ă©tait confisquĂ©, et le voyage ne servait Ă  rien. Sur le chemin du retour, le marchand voyait un palais abandonnĂ© et entrait. Il trouvait une table pleine de nourriture dĂ©licieuse, et affamĂ©, il mangeait tout. FatiguĂ©, il trouvait un lit et s’endormait.

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Le lendemain, en allant chercher son cheval, il apercevait un rosier et cueillait une rose. Soudain, une crĂ©ature monstrueuse surgissait. « Humain ingrat ! Â» rugissait la BĂȘte. Â« Comment oses-tu prendre mes roses ? AprĂšs tout ce que j’ai fait pour toi ! Â» La BĂȘte fixait le marchand avec des yeux furieux et disait : « Tu vas mourir pour te punir ! Â» Le marchand tomba Ă  genoux et dit : « Je suis dĂ©solĂ©. J’ai cueilli cette rose pour ma fille. »

« Je sais que tu as une fille. AmĂšne-la-moi, et je te laisserai vivre. Je te donne trois mois. Promets-moi de revenir, et je te laisserai partir ! Â» La BĂȘte disparaissait aprĂšs avoir dit cela. Le marchand montait sur son cheval et rentrait chez lui, en pleurant et racontant l’histoire de la BĂȘte.

« Je vais y aller, Â» disait BeautĂ©. « C’est moi qui ai demandĂ© la rose. Â» « Non, Â» disait le pĂšre, mais BeautĂ© restait dĂ©terminĂ©e. AprĂšs trois mois, le marchand revenait au palais avec BeautĂ©. La BĂȘte demandait si elle Ă©tait venue de son plein grĂ©, et elle rĂ©pondait : « Oui. Â» Le lendemain matin, le marchand devait laisser BeautĂ© avec la BĂȘte. BeautĂ© rĂȘvait d’une femme qui lui disait : « N’aie pas peur. Tu seras rĂ©compensĂ©e pour ton choix. Â»

Les jours suivants, BeautĂ© passait beaucoup de temps avec la BĂȘte et apprenait Ă  mieux le connaĂźtre. MĂȘme si son apparence Ă©tait terrifiante, il semblait ĂȘtre une bonne personne. BeautĂ© resta dans le palais pendant trois mois et reçut tout ce qu’elle souhaitait.

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Un jour, elle apercevait dans un miroir que son pĂšre Ă©tait trĂšs malade. La BĂȘte lui permettait d’aller le voir, mais il lui disait qu’il mourrait de tristesse si elle ne revenait pas dans une semaine. « Je vais te donner une bague. Pose-la sur une table si tu veux revenir. » BeautĂ© raconta Ă  ses jalouses sƓurs son amitiĂ© avec la BĂȘte.

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Elles voulaient faire en sorte que BeautĂ© reste plus d’une semaine. La BĂȘte va alors mourir de tristesse. BeautĂ© pensait de plus en plus Ă  la BĂȘte. Cette nuit-lĂ , elle rĂȘvait qu’il mourait de chagrin. Elle plaçait vite la bague sur la table et s’endormait profondĂ©ment. Le matin, elle se rĂ©veillait dans le palais et courait au jardin, oĂč elle voyait la BĂȘte couchĂ©e. « Te voilĂ , Â» disait doucement la BĂȘte. « Je pensais que tu m’avais oubliĂ©e. Â» BeautĂ© pleurait. « Je suis dĂ©solĂ©e. Je veux t’épouser. Je t’aime ! Â»

AprĂšs ces mots, BeautĂ© voyait la BĂȘte se changer en prince charmant. Il lui expliquait qu’une fĂ©e l’avait maudit jusqu’à ce que quelqu’un accepte de l’épouser librement. « Tu ne m’as pas jugĂ© sur mon apparence. Je te donne mon cƓur et tout ce que j’ai ! Â» BeautĂ© et le prince se mariaient et vĂ©curent heureux pour toujours.

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